La madone de Montillet

Après la Révolution française, la pratique religieuse s’était considérablement affaiblie. L’église a alors décidé de réagir en tentant de rechristianiser les espaces ruraux par l’organisation de véritables Missions. Ainsi, dans les bourgs importants, plusieurs prédicateurs prêchaient toute une semaine voir plus avec messe le matin, prêches en soirée, église décorée, visite de toutes les familles de la paroisse,…

À la suite d’une Mission particulièrement fervente, on décidait d’en conserver le souvenir pour les générations futures par l’édification d’un calvaire (exemple :la Croix Mission à Matour) ou d’une madone. C’est ainsi que la madone de Montillet a été installée au sommet de la colline du même nom, en 1895, sur un terrain mis à disposition par Monsieur Roux des Chizeaux. Il s’agit d’une vierge au serpent : le serpent, symbole de la tentation, du mal, est écrasé par le pied de la vierge.

À cette époque, seul le versant nord était boisé de feuillus, le sommet et le versant sud étaient occupés par des terres, des vignes et des pâtures de médiocre qualité pour chèvres et moutons. Le sommet, visible du Bourg,  offrait une très belle vue. Désormais, la vue est liée aux coupes de résineux qui sont venus colonisés le sommet.
Un pèlerinage était organisé chaque année pour le 8 septembre (fête de la nativité), tombé en désuétude dans les années 60. La procession démarrait de l’église avec curé et enfants de chœur en tenue.

La madone est accessible à partir des hameaux de la Croix de Trézière et des Chizeaux.

 


Après la Révolution française, la pratique religieuse s’était considérablement affaiblie. L’église a alors décidé de réagir en tentant de rechristianiser les espaces ruraux par l’organisation de véritables missions. Ainsi, dans les bourgs importants, plusieurs prédicateurs prêchaient toute une semaine, voire plus avec messe le matin, prêches en soirée, église décorée, visite de toutes les familles de la paroisse,… A la suite d’une mission particulièrement fervente, on décidait d’en conserver le souvenir pour les générations futures par l’édification d’un calvaire (exemple :la Croix Mission à Matour) ou d’une madone (représentation de la Vierge Marie). C’est ainsi que la madone de Montillet a été installée au sommet de la colline du même nom, en 1895, sur un terrain mis à disposition par la famille Roux des Chizeaux. Il s’agit d’une Vierge au serpent : le serpent, symbole de la tentation, du mal, est écrasé par le pied de la Vierge. À cette époque, seul le versant nord était boisé de feuillus, le sommet et le versant sud étaient occupés par des terres, des vignes et des pâtures de médiocre qualité pour chèvres et moutons. Le sommet, visible du bourg, offrait une très belle vue. C’est de nouveau le cas depuis la coupe des résineux. Il faut en profiter ! Un pèlerinage était organisé chaque année le 8 septembre (fête de la Nativité), tombé en désuétude dans les années 60. La procession démarrait de l’église avec curé et enfants de chœur en tenue. La madone est accessible à partir du hameau de la Croix de Trézière et il sera très prochainement possible de redescendre par le hameau des Chizeaux, ou vice-versa, grâce à l’ouverture d’un nouveau chemin communal. Une belle balade en perspective ! !

p.13 article « Histoire de la madone de Montillet par les Amis du Manoir », par Alain GUERIN et Eugène VOUILLON, Matour Lettre Municipale, octobre 2019